(APS) – Le consensus prôné par le Front des forces socialistes (FFS) exige « l’instauration d’un Etat de droit qui garantira l’ensemble des droits », a indiqué vendredi soir à Alger le Premier secrétaire du parti, Mohamed Hadj Djilani.
« Le consensus que nous prônons exige au minimum l’instauration d’un Etat de droit qui garantira l’ensemble des droits politiques, sociaux, économiques et sécuritaires des citoyens », a déclaré le responsable à l’occasion du Conseil extraordinaire de la fédération d’Alger, relevant que ce consensus « ne peut se concrétiser que dans le respect des pluralismes politique, linguistique, syndical et des libertés fondamentales ».
Pour M. Hadj Djilani, « la seule issue, face aux dangers qui guettent le pays, réside dans la reconstruction du consensus national entre tous les acteurs politiques et sociaux », réitérant l’appel du parti pour « la préservation de l’Etat social, en opposition à l’Etat libéral ».
Sur le plan organique, il a rappelé que « la section, en étant la structure de base du parti, trouve sa mission dans la concrétisation de la stratégie du parti à l’échelle locale », invitant les militants et les cadres à faire de ces sections un espace de débats et d’échanges avec toutes les catégories de la société, notamment les jeunes, les femmes et les syndicalistes.
Rappelant que la feuille de route de l’Instance présidentielle de cette formation politique insiste sur « la restitution du parti aux militants », M. Hadj Djilani a relevé que le FFS « croit qu’un parti incapable de se critiquer lui-même et d’étendre les espaces de débats en son sein ne peut dialoguer et nouer des liens de confiance avec la population », estimant que les objectifs du parti ne peuvent être réalisés « sans une meilleure organisation organique ».