L’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) a revu à la baisse ses prévisions de croissance relatives à la demande mondiale sur le pétrole brut cette année, avec un taux de 19%, à cause de l’épidémie du nouveau coronavirus et de son impact sur la Chine.
«L’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’économie chinoise a ajouté des incertitudes concernant la croissance économique globale en 2020 et, par extension, à la croissance mondiale de la demande sur le pétrole en 2020 », indique l’Opep dans son rapport mensuel.
L’Opep note qu’en Chine, les carburants pour le transport, notamment l’aviation, devraient être touchés au premier semestre 2020. L’impact a été exacerbé par la coïncidence de l’épidémie avec la période du Nouvel An chinois, durant lequel les Chinois se déplacent habituellement pour retrouver leurs familles ou voyager à l’étranger. L’organisation souligne que les carburants avaient justement représenté une composante majeure de la croissance de la demande chinoise ces dernières années.
L’Organisation pourrait décider de nouvelles réductions additionnelles face au coronavirus, mais la Russie n’a toutefois pas encore fait savoir si elle était d’accord.
Rappelons qu’en janvier, les pays de l’Opep ont réduit leur production de 509 000 barils par jour, une baisse importante qui s’explique notamment par une chute des extractions libyennes, estimées à 344 000 barils par jour.