Le café presse politique s’est offert un joli contre-pied ce mercredi en partant de l’évocation du souffle du 1er novembre pour finir dans l’impasse de la construction maghrébine.
Le café presse politique n’a pas manqué l’opportunité d’accueillir un grand journaliste marocain, Aboubakr Jamai (co-fondateur de le Journal 1997-2010) pour se poser la question de « comment faire le Maghreb ? ». Un premier novembre. Le lien est cybernétique. Les indépendances des pays de l’ex-Afrique du Nord française étaient depuis longtemps sur une trajectoire unitaire. L’espace politique maghrébin devait en naitre. Et bien non.
Le journaliste-entrepreneur marocain exilé depuis 2007 avec l’impossibilité de poursuivre l’aventure professionnelle indépendante sous le raidissement des années Mohamed VI, a donné en 2e partie d’émission son point de vue sur l’impasse actuelle. Avec son point névralgique, comment résoudre le conflit au Sahara occidental en tenant des revendications historiques des Marocains et des aspirations indépendantistes des Sahraouis. Sans langue de bois. Un moment rare sur des questions aussi sensibles. Un CPP particulier qui a enregistré le retour d’Abed Charef pour un tour de chauffe remarqué où il a tenté de remettre dans une perspective historique plus longue, le moment de découragement actuel né du blocage politique de la fin de règne interminable de Abdelaziz Bouteflika. Faut-il revenir à 1954 et transcender le blocage par un saut en avant révolutionnaire ? Souhila Benali, autre star du CPP présente ce 1er novembre, affirme haut et fort que oui. Compliqué. Un numéro du café presse politique historique. Comme la date de sa tenue.