Le Café presse politique a hérité de la polémique au sujet de la visite du controversé président turc en Algérie. Clivage.
La main de l’étranger existe. Elle s’est invitée encore une fois dans le Café presse politique (CPP). Les critiques et les soutiens à la visite du président Erdogan en Algérie seraient des « relais de l’étranger », et peut être pas l’expression d’un clivage dans la société et la classe politique algérienne. Voilà une belle entrée en matière pour mettre le feu sur le talk animé par Khaled Drareni, car évidemment, tous les présents ne pensent pas que les Algériens soient dénués de points de vue autonomes sur la question. Il reste que le CPP a été une occasion « pour ou contre » la visite de Erdogan en Algérie, de rappeler combien cette personnalité « sentait le souffre », avec l’énoncé des nombres de détenus, de condamnés et des exactions aux droits de l’homme commises en Turquie depuis le coup d’Etat. Le débat ensuite a consisté à trouver un point de vue algérien officiel sur cette visite. Désert diplomatique. L’Etat algérien ne sait plus faire. Il n’est pas géré.
En deuxième moitié d’émission le CPP s’est intéressé à l’actualité des mouvements sociaux. Et à la tendance du président Bouteflika qui a joué « au bon roi face au mauvais vizir » en remontant en cause ses ministres face aux grévistes. C’est une nouvelle fois le cas dans l’affaire du CNAPESTE avec Nouria Benghabrit. Cela l’a été plusieurs fois avec Ahmed Ouyahia son premier ministre. Il reste le front de la grève des médecins résidents. Bouteflika va t il organiser le repli du gouvernement. Il y a des chances. Il est campagne électorale pour le 5e mandat. Et il est le seul à l’être. Et cela c’est Abed Charef qui le dit.