Le talk politique de journalistes sur RadioM a cherché aussi à comprendre les ressorts de la nouvelle lune de miel entre le FCE (patronat) et le premier ministre Ahmed Ouyahia.
Le Café presse politique était chaud bouillant mercredi 22 octobre. Dopé, il est vrai, par les propos du Premier ministre Ahmed Ouyahia à radio Chaine 3 soutenant le ministre des Affaires étrangères au sujet de sa sortie sur le Maroc, réduit en gros à une économie du cannabis. Mais en vérité, le CPP a été bien au delà de l’incident verbal. Le fond du problème est que Abdelkader Messahel parlait à des chefs d’entreprises réunis à l’université du FCE du challenge de la diversification des exportations algériennes. Et qu’il n’avait de réponse à leur attente qu’une attaque qualifiée « d’imbécile » par un des intervenants du CPP. Ce que font les autres (Egypte ou Maroc) pour attirer les investisseurs étrangers, ou pour se déployer en Afrique (Maroc) est « rien » ou « suspect » tandis que pendant ce temps « il n’y a que l’Algérie » pour le Doing Business. Le CPP a évité de s’étouffer devant autant de désinvolture pour essayer de comprendre et de trouver des circonstances atténuantes à un tel dérapage. Surprise, certains invités du CPP en ont trouvé. C’est le génie de la diversité des points de vue que recouvre la presse algérienne.
Ahmed Ouyahia est il en train de se mettre le FCE dans la poche pour en faire une monture en 2019 dans le cas (raisonnable mais jamais sûr) ou l’idée du 5e mandat s’éteint en route ? Là aussi, le Café presse politique a fait preuve d’imagination en sériant les scénarios contradictoires de 2018. Et en devant répondre à une question pressante de Khaled Drareni : « qui serait pour vous le bon candidat aux présidentielles de 2019 ». Grande diversité de réponses mais personne n’a répondu « Abdelaziz Bouteflika ». C’est encore tout de même le CPP. A écouter et à voir ici.