Le talk de journaliste de Radio M a varié sa thématique pour ce numéro. Passant du pathétique au satirique. Cela donne une émission épique.
Le café presse politique a vécu un agréable moment de dérision grâce à la présence de Nazim Baya, le cofondateur du journal satirique El Manchar, qui explore l’absurdité du monde par l’invention de fausses informations. Pourquoi El Manchar dans ce numéro du CPP ? Parce qu’il a fait le buzz en France en piégeant Marine Le Pen en postant un faux tweet d’elle imaginant son commentaire suite à l’acte héroïque du Malien Gassama.
L’affaire a fait des vagues en France après que la leader de l’extrême droite xénophobe française se soit fendue d’un démenti feignant ne pas voir qu’il s’agit d’un faux non caché puisque El Manchar a bien signé le faux tweet. Peut-ont rire de tout ? La réponse de Nazim Baya est empruntée à Pierre Desproges « oui on peut rire de tout, mais cela dépend avec qui ? ». Sur le coup Marine Le Pen – qui a menacé El Manchar d’un procès – est apparue sélective dans sa défense de la « liberté d’expression » qui permet à Charlie Hebdo de caricaturer à la limite de l’islamophobie les acteurs musulmans de la société française. Un débat avec des éclats de rire, satire oblige.
Beaucoup moins hilarante la première partie du CPP a analysé le courrier adressée par 14 personnalités demandant au président Bouteflika de renoncer à se présenter à un 5 e mandat comme l’y pousse son entourage. Un aveu d’échec de l’opposition ? Peut-être pas. Tout dépend de la suite. Car, voilà au moins un avis partagé autour de khaled Drareni, le président n’écoutera que lui-même. Et lui-même veut mourir dans la fonction présidentielle. C’est une certitude. Le son sur Sondcloud, la vidéo sur Youtube. Bon CPP.