Le CPP évoque les récents changements dans les rangs de l’armée et le départ à la retraite du général Toufik - Maghreb Emergent

Le CPP évoque les récents changements dans les rangs de l’armée et le départ à la retraite du général Toufik

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Les débats ont repris au CPP. Avec un menu aussi confus que l’été 2015. Ce qui n’é pas empêché le CPP de parler du général Toufik en départ à la retraite.

 

 

Le CPP a repris. En pleine période trouble, alors que des généraux sont mis en prison et d’autres à la retraite, le Café Presse Politique de Radio M, la radio de Maghreb Emergent, s’est retrouvé, dès sa première émission de la nouvelle saison, confronté à ces épineuses questions : que signifie toute cette agitation ? Où en est-on de cette guerre au sommet du pouvoir? L’Algérie va-t-elle vivre une nouvelle année avec Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Gaïd Salah et Toufik Mediène, accompagnés de seconds couteaux comme Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia et consorts ?

Les lignes politiques ont-elles bougé durant cet été 2015 ? a demandé Souhila Benali, qui a repris les rênes de l’émission. Malgré toute l’agitation de l’été, l’impression au CPP était que non. « Le général Toufik prépare sa retraite. Cela se passe plutôt en douceur. Il y a de l’incompréhension aux niveaux intermédiaires, donc un peu de casse, mais ça ne se passe pas trop dans la douleur », estime Abed Charef. « Le président Bouteflika va aller au bout de son mandat, il l’a annoncé, ceux qui l’ont accompagné vont jouer le jeu », a-t-il dit.

 

Eviter un coup d’Etat médical

 

Saïd Djaafar nuance ce constat. « Quand les lignes intermédiaires sont bousculées, cela fait peur et cela peut créer de l’instabilité », a-t-il dit. D’autant plus que le DRS, c’est aussi « le DRH de l’Algérie ».

Adlène Meddi souligne qu’on parle de la succession du président Bouteflika, mais « il faudrait parler des successions », dit-il. C’est toute l’équipe au sommet, Bouteflika, Gaïd Salah et Toufik-Mediène qui doit prendre sa retraite.

El-Kadhi Ihsane revient sur le départ de plusieurs officiers généraux durant l’été, et il attribue cela une sorte de « paranoïa » du président Bouteflika. Le chef de l’Etat était déjà là le 19 juin 1965. « Il sait comment on fait un coup d’Etat, il sait que cela se passe dans les premiers cercles ». Selon lui, le chef de l’Etat a pris le risque de bousculer un peu les lignes parce qu’il craindrait « un coup d’Etat médical ».

 

Pour écouter l’émission, cliquez ici.

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