Le menu du CPP a été chamboulé ce mercredi. La fin politique engagée de Robert Mugabe interpelle les Algériens.
Le café presse politique n’a pas pu s’empêcher de se poser la question. La tentative de l’armée de Zimbabwe de mettre fin à une succession familiale au règne de 37 ans de Robert Mugabe est elle une si mauvaise chose ? Au CPP on n’aime pas, en général, les coups d’Etat. Mais le contexte Zimbabwéen est tellement caricatural qu’il n’est pas possible d’être univoque sur le sujet. Donc débat. Avec comme arrière plan automatique l’Algérie.
Khaled Drareni, ne manque pas d’ailleurs de lancer à ses invités « un coup d’Etat en Algérie n’est pas la solution ? ». Ailleurs cela aurait jeté un froid. Bien sûr pas au café presse politique ou tous les scénarios que les Algériens évoquent en privé sont abordés en streaming et en podcast. Tous les sujets même celui de savoir si dans le contexte déliquescent du 4e mandat il n’y a pas des ministres qui ont échappé à tout contrôle et qui sont devenus les Chakib Khelil de leur secteur. Abdeslam Bouchouareb a bien montré que cela était possible tout récemment. Il a fallu qu’il tombe pour que la signature du contrat Peugeot puisse avoir lieu. Houda Imane Faraoun dans sa gestion directe d’Algérie Télécom et de Mobilis et la main mise en cours de El Hadi Ould Ali sur les fédérations sportives font discussion. Les ministres agissent-t-ils pour le compte d’un chef ou pour le leur ? En particulier lorsque la ministre des PTIC donne l’ordre de couper TSA sur le réseau public d’accès à Internet.