Le CPP a innové dans ce numéro en commentant un scoop de journaliste et en parlant d’une affaire que les journalistes n’aiment pas trop évoquer, la mort suspecte du gendre du commandant Azzedine.
Le Café presse politique n’a pas réussi à ramener à temps le journaliste Saad Bouakba, éditorialiste à El Khabar, sur son plateau, mais a consacré sa première moitié à évaluer son annonce : « L’institution militaire et la présidence de la république ont trouvé un accord pour faire des élections présidentielles sans Abdelaziz Bouteflika en 2019 ». C’est cette déclaration du journaliste, reprise en boucle en début de semaine dernière par Al Magharibia TV, qui a été soupesée sous toutes les coutures par le talk des journalistes invités de Khaled Drareni sur RadioM. Crédible pas crédible. La majorité des débatteurs continue de pencher pour le scénario ou personne ne peut empêcher – au sein du système- Bouteflika de briguer un 5e mandat. Mais le scénario d’une réserve forte de l’armée plait bien à Amar Ingrachen, en rupture, comme souvent, avec le consensus mou du CPP. Pareille pour proposition de Sofiane Djillali (Jil Jadid), d’amener l’opposition à ne soutenir qu’un seul candidat à la présidentielle pour une transition de cinq années, autour d’un programme politique défini préalablement. Une proposition à creuser pour les uns. Scandaleuse pour Ingrachen hostile au frontisme, même pour renverser, par les urnes, le candidat du régime. Débat.
Le CPP a traité d’un sujet inédit en deuxième partie d’émission. « De quoi la mort du gendre du commandant Azzedine est elle le nom ? ». Tous les ingrédients du « fait divers » qui cache une affaire d’Etat. Comment ? Pourquoi ? tout est sur les podcasts audio (SoundCloud) et vidéo (You Tube).