Le Café presse politique a anticipé la relation Algérie-France sous une présidence Macron qui se dessine. Et boycotté les législatives dans son menu.
L’Algérie a encore glissé de 05 places au classement 2017 de RSF (Reporter sans frontières) sur la liberté de la presse dans le monde après les dix places perdues dans le classement de 2016. Le CPP de Radio M a tout à fait changé de ton en abordant ce thème devenu très sensible après une année 2017 désastreuse, marquée notamment par la mort en détention d’un journaliste Mohamed Tamalt. Il ne s’en est peut être pas fallu de beaucoup pour que Kamreddine Fekhar militant activiste du Mzab ne connaisse le même sort dans ses geôles depuis plus de deux cents jours sans procès, et en grève de la faim pendant près de 100 jours.
Le talk des journalistes autour de Khaled Drareni a permis de remettre ce combat dans son contexte, celui du respect des procédures de justice qui exigent qu’un justiciable soit jugé au terme d’une détention préventive limitée. Le Café presse politique a tenté dans sa première partie de décortiquer la sentence du premier tour des élections présidentielles en France. Un événement qui continue d’éclipser les législatives algériennes et qui de semaine en semaine a envahi les discussions dans l’opinion algérienne. Emmanuel Macron, une bonne ou une mauvaise nouvelle pour Alger ? Il y en a eu sur le plateau qui auraient préféré Jean Luc Mélenchon. Pourquoi ? Ecoutez, regardez, cela ne manque pas de piment.