Le Café presse politique était de bonne humeur cette semaine. Malgré une actualité qui se plante.
« Si Farid Farah est au CPP s’est qu’il y’a un problème avec le net », la formule grinçante de Khaled Drareni a annoncé le débat sur l’avenir numérique de l’Algérie au delà de l’épisode devenu de moins en moins tolérable des perturbations d’Internet à l’occasion du Baccalauréat. Le Café presse politique a donc fait passer le test digital à la gouvernance désopilante de Mme Houda Feraoun ministre des PTN, (Postes et technologie du numérique). Pour arriver à la conclusion inévitable que le gap algérien risque de perdurer encore.
Un peu à l’image de l’improbable action du gouvernement après un conseil des ministres fantomatique et une énième invitation présidentielle d’engager les réformes sans porter atteintes aux acquis sociaux des années précédentes. Le Café presse politique a longtemps slalomé dans sa première partie entre la distorsion algéro-francaise qui s’aggrave. D’un côté un président jeune qui « saute comme un cabri » au dessus des forums mondiaux, de l’autre un président absent qui, paraît-il, parle quand même au téléphone. Comment s’étonner alors que le président Macron déroge, en allant d’abord à Rabat, à la règle non écrite qui veut, depuis trois présidents, que la première sortie au Maghreb d’un chef d’Etat français soit dédiée à Alger ? Pas d’interlocuteur. En attendant un effet Macron en Algérie, il faudra bien faire avec le gouvernement Tebboune. Pour le meilleur et pour le pire. Au CPP il a été question des deux.