Le Café presse politique de RadioM s’est mis à l’heure de la contestation sociale qui monte en Algérie. Le pouvoir peut-il continuer à privilégier la répression ? Les retrouvailles Algérie-Maroc, je t’aime moi non plus ?
Les images choquantes du déploiement sécuritaire à Alger ont interpellé les participants au Café presse politique, le talk hebdomadaire de journalistes sur RadioM. Jusqu’ou cela va-t-il conduire face à l’agenda des grèves qui enfle avec des préavis dans de nombreux secteurs ? Un premier risque : l’étouffement économique d’Alger. La mise sous embargo de la capitale deux fois la semaine dernière pour prévenir des manifestations des retraités de l’ANP puis les médecins résidents, a déclenché un chaos indescriptible aux portes de la ville. Internet a été ralenti au centre ville aux alentours de l’hôpital Mustapha. Le signal est donné. Le pouvoir politique ne va pas céder sur son interdiction des manifestations dans les rues d’Alger. A quel prix ? Les membres du CPP ont envisagé un allègement de la politique d’austérité pour ne pas subir la lame montante des mouvements sociaux. En réalité, la marge de manœuvre budgétaire ne le permet pas en 2018. D’ou cette menace pressante sur le droit de grève. L’opinion mobilisée contre les grévistes ? Un scénario qui pourrait se développer dans les médias progouvernementaux les prochains mois.
L’accolade chaleureuse entre les deux ministres des affaires étrangères algériens et marocains a constitué la 2e partie du CPP. Une opportunité manquée pour renouer un dialogue sérieux entre les deux pays ? Encore faut-il avoir une feuille de route à négocier. Sujet clivant au CPP. Sujet clivant dans le public de RadioM. A voir et à écouter.