Le café presse politique est sagement revenu à ce qu’il adore plus que tout. Parler du coup d’après. Franchement, c’est intéressant.
C’est un fait fréquent de ces derniers numéros, le café presse politique de RadioM s’emballe à la fin de chacune de ses deux parties. Même si leurs débuts ne sont pas pour autant dépourvus de piquant. Abdelmalek Sellal est il indispensable à la suite du 4e mandat de Abdelaziz Bouteflika ? La réponse est oui. Et non. Tout dépend de ce la reconfiguration que souhaite engager ou pas le pouvoir en vue des présidentielles de 2019 (Abed Charef). Pas seulement, cela dépendra aussi de la lecture que fait le cœur du régime de la conjoncture du contre choc pétrolier. S’il l’a juge « grave », il se séparera de Sellal (El Kadi Ihsane). Hacen Ouali (de retour à RadioM), Tarik Hafid et Akram Khraif ont également leur pronostic sur continuité ou changement à l’issu des élections législatives.
Mais, signe que la feuille de route du CPP est « souple », et Khaled Drareni pas dogmatique, les journalistes ont glissé imperceptiblement de l’après Sellal à l’après Bouteflika pour se poser la question de qui en décidera. Et là ; le prénom d’un successeur possible a fusé. C’est à la fin de la première partie. A la fin de la seconde partie, le CPP répond à la question de savoir pourquoi Peugeot n’arrive pas à lancer son activité assemblage auto en Algérie. Et cette fois c’est un nom qui fuse dans la discussion. Bon on devine vite de quel nom il s’agit. Mais ce n’est pas une raison pour snober cette deuxième partie qui fait un tour croustillant de la relation Alger-Paris au terme des années Hollande. Pourquoi ? Juste parce que le premier ministre Bernard Cazeneuve vient de passer à Alger, si des fois cela vous a échappé. Bonne écoute.