« Le G7 a permis de refocaliser notre attention sur le besoin de rendre les systèmes alimentaires plus durables grâce aux approches territoriales », a déclaré le directeur général de la FAO.
Le développement de l’agriculture et l’amélioration des conditions de vie dans les zones rurales sont les meilleures solutions pour faire face aux conflits mais également aux phénomènes de migration. C’est l’idée défendue par José Graziano da Silva, Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), lors de la réunion des ministres de l’agriculture du G7 ouverte lundi à Bergame, en Italie.
D’après le directeur général cette option devrait être érigée au rang de priorité dès l’année 2018 afin de prévenir les conflits et avec eux la famine et les migrations. Un effort particulier devrait être déployé par les Etats afin de mettre en marche cette dynamique avec la contribution du groupe du G7 qui réunit les sept premières puissances économique de la planète. Il s’agit, pour rappel, des Etats-Unis, du Japon, de l’Allemagne, de la France, du Royaume-Uni, de l’Italie et du Canada.
La FAO co-préside, notons-le, le Groupe mondial sur les migrations des Nations unies aux côté de l’Organisation internationale pour les migrants.
La priorité, selon le directeur général de la FAO, est de « soutenir les interventions destinées à prévenir les risques et à faire face aux chocs en insistant sur la résilience, en investissant dans le renforcement des moyens d’existence et en encourageant des méthodes inclusives et participatives liées à l’accès et à l’utilisation des ressources naturelles ».
Par ailleurs, José Graziano da Silva a indiqué que « le G7 a permis de refocaliser notre attention sur le besoin de rendre les systèmes alimentaires plus durables grâce aux approches territoriales et nous saluons la reconnaissance du rôle essentiel joué par les femmes et les jeunes pour parvenir à la sécurité alimentaire, ».