Joseph Ged a promis que la procédure du basculement sera facilitée : le client pourra signer, dans une boutique Ooredoo, un contrat électronique qui sera directement envoyé à son adresse email.
« Avec l’arrivée de la 4G en Algérie, nous allons être les plus agressifs. Comme nous avons commercialisé les services de la 3G aux mêmes prix que ceux de la 2G, les premières offres commerciales de la 4G seront aux prix actuels de la 3G », a déclaré le DG de l’opérateur mobile Ooredoo Algérie, Joseph Ged, aux représentants de la presse nationale, à l’occasion d’une soirée en l’honneur des journalistes, à « The Island by Ooredoo », à la pêcherie d’Alger.
Les premières offres commerciales 4G d’Ooredoo seront annoncées au lendemain de la publication des décrets d’attribution des licences dans le Journal officiel. « Nous serons les plus agressifs pour le déploiement de la 4G dans les 48 wilaya. Nous allons être les plus rapides dans le déploiement », a encore assuré M. Joseph Ged.
Pour ce qui est du basculement des clients de la 3G vers la 4G, le DG d’Ooredoo a révélé qu’une telle procédure s’effectuera par contrat électronique : « La procédure du basculement sera facilitée au maximum. Le client se déplacera vers nos boutiques pour changer le contrat. Il pourra signer un contrat électronique directement sur l’écran d’un terminal après avoir fourni un scan de sa pièce d’identité. Ce contrat est directement envoyé à son adresse email. Une copie sera imprimée en cas de besoin. »
Cette rencontre avec la presse a été une occasion pour le premier responsable d’Ooredoo de commenter l’avenir de la téléphonie mobile en Algérie et le rôle joué par son entreprise pour faire apparaître dans le pays les prémices de l’économie numérique. Il a abordé l’épineuse question de l’optimisation des coûts d’exploitation du réseau d’Ooredoo, et ce, dans le but d’augmenter l’efficacité économique de l’entreprise.
Pour bien illustrer le rôle de la technologie dans la réussite d’un tel processus, le DG d’Ooredoo a évoqué l’exemple de la dématérialisation de la procédure de la recharge du crédit, à l’origine d’une véritable métamorphose du système de distribution des cartes de recharge dans le pays : « En 2005, avant l’adoption de la recharge électronique, on utilisait des camions pour transporter les cartes de recharge physiques sur tout le territoire du pays avec risque de vol et de perte. Aujourd’hui, le SMS est l’unique coût de la recharge électronique du crédit. Mieux, lorsque le point de vente n’a plus de recharge, il est averti par SMS que son crédit de redistribution est rechargé. Nous sommes parvenus à gérer plus de 5.000 points de vente via une seule application. La technologie de la numérisation nous a donc aidés à réduire les coûts d’exploitation et à injecter l’argent récupéré dans d’autres projets d’investissement. ». Et d’ajouter : « Demain, nos clients accéderont à une application de recharge électronique via leurs terminaux mobiles pour recharger leurs crédits téléphonique à partir de leurs comptes bancaires. »
Joseph Ged a indiqué que sa compagnie est prête au lancement des services financiers mobiles et qu’elle est en pleine discussion avec des banques publiques afin de permettre à ses 13 millions d’abonnés de payer certaines factures avec leurs terminaux mobiles : « J’ai relevé chez [ces banques] une véritable ouverture concernant l’allègement de l’accès au paiement mobile. Je pense que le lancement du ‘’M-paiement’’ va se faire par étapes. Au départ, il concernera le paiement des factures de l’électricité, de l’eau, du carburant et du téléphone avant de s’élargir à d’autres secteurs qui seront identifiées par la Banque d’Algérie. »