L’industrie de défense algérienne intègre le drone El-Djazaïr 54 à son arsenal, désormais reconnu comme l’un des dix drones militaires les plus performants au monde, selon le prestigieux site américain Army Technology.
Fleuron de l’industrie militaire nationale, l’El-Djazaïr 54 impressionne par ses capacités opérationnelles. Avec une autonomie record de 72 heures en vol continu et une vitesse de croisière de 220 km/h, cet appareil de 20 mètres d’envergure dispose de dix points d’emport pour l’armement. Sa particularité réside dans ses capacités anti-sous-marines avancées, intégrant un radar ventral, un détecteur d’anomalies magnétiques et la possibilité d’embarquer des bouées sonar et des torpilles.
L’Algérie poursuit parallèlement une stratégie de diversification de sa flotte. Le pays a notamment acquis le drone chinois HAL WJ-700, capable d’atteindre 800 km/h, et commandé plusieurs CH-5 Rainbow aux performances comparables au célèbre MQ9 Predator américain. En parallèle, Alger développe sa production locale avec le projet de fabrication du drone ASN 209.
Cette montée en puissance dans le domaine des drones militaires marque un tournant décisif dans la modernisation des forces armées algériennes. Elle positionne le pays comme un acteur incontournable sur la scène internationale, particulièrement dans le bassin méditerranéen, où ses capacités de surveillance maritime et anti-sous-marines représentent un atout stratégique majeur.
L’enjeu pour l’Algérie reste désormais la maîtrise opérationnelle de ces équipements et leur intégration effective dans ses forces armées, ainsi que le développement d’une réelle autonomie technologique dans ce secteur.