Le forum des chefs d’entreprise (FCE) a tiré, une nouvelle fois, la sonnette d’alarme sur « la dégradation de la situation des entreprises nationales publiques et privées » et « exprime sa préoccupation quant à l’avenir de leur situation et de celle de leurs employés », indique un communiqué du FCE.
Le FCE, qui a vu sa structure changée depuis le départ de son ancien président, Ali Haddad, constate une dégradation qui s’est accentuée au cours des derniers jours, exerçant principalement dans les domaines électronique et électroménager, à l’instar de Eniem, Condor, IRIS, Sacomi-Thomson, Bya Electronics, Brandt, Starlight, Géant,…etc.
Selon le FCE, cette situation de « dégradation » est dû à deux raisons. premièrement aux « dispositions de la note de l’ABEF (Réf. 479/DGC/2019 du 30 septembre 2019), notamment l’obligation du différé de paiement », et deuxièmement « le blocage des autorisations d’approvisionnements en Kits et collections pour les filières électroménager et téléphonie mobiles, ce à quoi il faut ajouter les homologations des produits par les autorités de
régulation (ARPCE) ».
» le champ d’application de ladite note qui a imposé de nouvelles exigences en matière d’importation des inputs, qui a ciblé les producteurs et exclu les importateurs des produits finis. Ce paradoxe encourage l’importation des produits au dépend de la production locale, ainsi que le renforcement de l’informel qui pèse déjà sur notre économie et sa compétitivité », s’interroge le Forum des chefs d’entreprises.
Estimant que « plus de 20% des employés de la filière ont été mis au
chômage », mais aussi ce taux risque de s’aggraver si « des mesures
urgentes ne sont pas prises par les pouvoirs publics ».