Le fils d’Ali Haddad, a été intercepté cet après midi, vers les coups de 14h30 à l’aéroport international, Houari Boumédiène, à Alger, alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol d’air France.
Le fils d’Ali Haddad est frappée d’une interdiction de sortie du territoire national et était en possession d’un billet d’avion de la compagnie aérienne française.
Cette interdiction de sortie du territoire national, est motivée par l’enquête diligentée par les autorités algérienne sur les fameux dix millions de dollars déboursés par l’ex patron des patrons algériens et qui ont été versés à un lobbyiste américain, engagé par Haddad, en l’occurrence le Président du bureau américain de lobbying Sonoran Policy Group (SPG), Robert Stryk.
Ce dernier, a révélé qu’il a été engagé par Ali Haddad dans le but de « le blanchir de tous les faits de corruption, de le présenter comme ‘une victime de sa réussite’ et de le faire libérer sous la pression américaine. »
Robert Stryk a fait savoir à la même source qu’il a été engagé par les associés d’Ali Haddad, sans citer de noms et ni préciser le montant qu’il a empoché pour défendre l’ex-président du Forum des chefs d’entreprise. « Tous les fonds promis à SPG proviennent des amis de ce dernier. Ils ne proviennent ni de la France, ni de l’Espagne, ni de l’Algérie. Haddad ne me connaît pas. Il n’a promis aucun fonds ni à moi ni à mes compagnies », a-t-il déclaré.
L’ex patron du Forum des chefs d’entreprises Ali Haddad, purge une peine de 18 ans de prison ferme, pour des affaires liées à la corruption.
A la suite du rebondissement qu’a suscité l’affaire du contrat de sponsoring, Ali Haddad a été transféré de la prison d’El Harrach (Alger) vers celle de Tazoult (Batna).