Le général Khalifa Haftar a été reçu ce dimanche à Alger par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, M. Abdelkader Messahel.
Les entretiens ont porté « exclusivement sur les développements de la situation politico-sécuritaire que connait la Libye et les moyens à même d’encourager le rétablissement rapide de la stabilité et de la sécurité dans ce pays », rapporte l’APS citant le ministre algérien qui a rappelé les efforts que l’Algérie « n’a cessé de déployer en vue d’encourager les parties libyennes à atteindre un accord consensuel pour le règlement de la crise » dans ce pays.
Dans ce contexte, il a réitéré la position « constante » de l’Algérie en faveur de la solution politique au conflit en Libye, dans le cadre de « la mise en oeuvre de l’Accord politique, conclu par les parties libyennes le 17 décembre 2015, à travers le dialogue inclusif inter-libyen et la réconciliation nationale, seuls à même de préserver l’unité et l’intégrité territoriale de la Libye, sa souveraineté et sa cohésion nationale et de mettre, ainsi, fin définitivement à la crise qui affecte durement le peuple frère libyen ».
La visite à Alger du général Haftar intervient quelques jours après la reprise de la ville libyenne de Syrte à Daech par les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA). Le général Khalifa Haftar, qui s’est rendu maître du croissant pétrolier libyen après une offensives menée à la mi-septembre sur la zone côtière qui s’étend du terminal pétrolier d’Al-Sedra au port de Zoueitina en passant par les terminaux de Ras Lanouf et de Brega conteste la légitimité du GNA dirigé par Fayez al-Sarraj soutenu par la communauté internationale.
Pour rappel, Al Sarraj a effectué deux visites officielles en Algérie depuis son installation à la tête du GNA en décembre 2015.