Le ministre a indiqué que « la responsabilité des homologations revient aux constructeurs, parce que ce sont eux qui sont responsables de la sécurité de leurs produits».
« Ce n’est pas l’Etat qui fixe les prix des véhicules, mais il faut savoir qu’on garde l’œil ouvert sur les ventes. Nous avons demandé à chaque opérateur de nous livrer la liste des prix qu’ils pratiquent sur le marché et cette liste sera publiée prochainement», a déclaré le ministre de l’Industrie et des mines, Youcef Yousfi, lundi lors de la conférence de presse animée en marge des journées techniques sur la sous-traitance véhicule à Alger.
Le ministre a rappelé que dans le cahier des charges de l’industrie automobile « il y a une clause qui donne la liberté aux opérateurs de fixer leur prix, mais à condition que ceux-ci ne dépassent pas les prix qui s’applique aux véhicules importés ». Le ministre ne s’est pas attardé sur le fait que ce soit les investisseurs qui fixent eux-mêmes les prix des véhicules et cela en vertu des dispositions du cahier des charges qui assure « une sécurité sur leurs investissements », comme l’a mentionné dernièrement le Conseiller au cabinet du ministre de l’Industrie et des mines, Mustapha Abdelkrim, sur les ondes de la radio nationale.
Malgré l’insistance des médias présents sur cette problématique des prix des véhicules, qui ont doublé ou augmenté de 50% à 80% pour certains modèles, le ministre a estimé suffisant un « simple regard du gouvernement sur cette activité ».
Au sujet du développement de l’activité du montage automobile en Algérie et l’augmentation des taux d’intégration, Youcef Yousfi a souligné que « toutes les règles sont bien définies dans le cahier des charges et les opérateurs ont un taux d’intégration bien déterminé à atteindre et qu’ils sont obligés de le respecter ». Et d’avertir ensuite que « ceux qui ne respectent pas ces règles feront l’objet de sanctions, comme la suspension de l’aide fiscale de l’Etat ».
Plusieurs opérateurs ont soulevé le problème de certification et l’homologation des intrants et pièces produites localement et celui de la lenteur des procédures. A ce sujet, le ministre a indiqué que « la responsabilité des homologations revient aux constructeurs, parce que ce sont eux qui sont responsables de la sécurité de leurs produits».