Le gouvernement compte lancer des études pour mesurer les risques liés à l’exploitation du gaz de schiste. C’est ce qu’indique le document relatif au plan d’action du gouvernement Djerrad. Un document qui remplace le terme « schiste » par l’appellation plus générique d' »hydrocarbures non conventionnels ».
« Le gouvernement tout en intensifiant les efforts d’identification du potentiel que recèle notre sous-sol, engagera les études appropriées sur l’impact de l’exploitation de cette richesse au plan économique, social et environnemental, en veillant à ce que toute exploitation envisagée préserve la santé du citoyen, les écosystèmes et, en particulier, les ressources hydriques », explique le document.
Un nouveau projet pour le renouvelable
Dans le même document, il est question du lancement d’un nouveau projet dans le domaine des énergies renouvelables. Il s’agit d’un « programme adapté de développement des énergies renouvelables d’une capacité de 15.000 MW à l’horizon 2035, dont 4000 MW d’ici en 2024 ».
Selon le gouvernement « la réalisation de ces capacités permettra non seulement d’économiser près de 240 milliards de M3 de gaz naturel et d’éviter ainsi l’émission de 200 millions de tonnes de CO2, mais aussi le développement effectif d’un tissu de PME sur l’ensemble de la chaîne de valeur des composants dédiés aux énergies renouvelables ».