Mabrouk Aib estime que la baisse du prix du baril devrait être perçue comme « le signal d’alarme qui nous réveille » pour réfléchir à diversifier notre économie.
Ce qu’il faut redouter, dans la conjoncture, actuelle, c’est que les autorités algériennes abandonnent l’idée de la diversification de l’économie du pays dans le cas d’une remontée des prix du pétrole sur le marché mondial. C’est l’idée développée, aujourd’hui sur Radio, par Mabrouk Aib, expert et membre du comité de pilotage du Think Tank citoyen, Nabni.
D’après lui, ce qui inquiète le plus c’est que les mesures prises par les autorités algériennes au cours de ces deux dernières années en réaction à la chute du prix du baril, font penser que « le gouvernement considère cette problématique comme une conjoncture, une mauvaise passe qu’il faut gérer ».
Mabrouk Aib estime que la baisse du prix du baril devrait être perçue comme « le signal d’alarme qui nous réveille » pour réfléchir à diversifier notre économie.
L’invité de Radio M a présenté, d’autre part, le tout dernier document élaboré par le Think Tank Nabni sous l’intitulé : « Urgence des réformes, comment amortir le choc de l’iceberg? ». Ce groupe de réflexion exhorte le gouvernement à mettre en œuvre des réformes immédiates mais aussi à prendre des mesures dont les effets seront visibles à moyen et à long terme.
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