Le GSH a plusieurs projets d’investissement en cours de réalisation. Pour le PDG du Groupe, c’est aux privés de prendre le relais d’un Etat incapable de financer les projets de développement.
Le PDG du Groupe des sociétés Hasnaoui (GSH), Brahim Hasnaoui, a déclaré samedi à Oran, lors de la présentation du livre Hasnaoui : une entreprise citoyenne fait par le professeur Taieb Hafsi et la chercheuse Naima Cherchem, que « l’Etat algérien est incapable de financer des projets de développement » et que c’est aux groupes privés de prendre le relais. Et dans, la foulée, il a annoncé une série de projets en cours dont une méga usine à Tamenrasset, la première en Algérie, de marbre et de granit d’une capacité d’extraction de 3000 m2 avec des prévisions d’atteindre 10 000 m2 au courant de l’année 2018. « Notre groupe va lancer une usine de marbre et de granit qui va entrer en production en novembre prochain. Cette usine va répondre, d’une part, à nos besoin propres et, d’autres part, aux besoins du marché », a-t-il indiqué en rappelant que son groupe dispose pour l’heure « d’une vingtaine de filiales activant dans le secteur du bâtiment ».
M. Hasnaoui a également annoncé la mise ne place d’une usine de fabrication de carreaux de plâtre, d’une unité de lutte biologique pour développer et moderniser l’agriculture algérienne ainsi que d’un système de protection contre les évaporations des eaux de pluies qui pénalisent l’agriculture. Mais le GSH n’est pas présent que dans l’investissement productifs et « les affaires ». Entreprise citoyenne par excellence, elle est en phase, après avoir créé la Fondation Hasnaoui pour le Développement, d’installer le Conseil Local Economique et Social dans la wilaya de Sidi Belabbes, une sorte d’association dont les objectifs, a-t-il expliqué, « sont l’identification des projets de développement finançables par le privé et la prise en charge des aspects liées à la culture, au loisir et à l’environnement dans la wilaya s de Sidi-Belabbas pour éviter que la jeunesse algérienne ne bascule dans les extrémismes religieux ou la délinquance ».
« Une rationalité économique de fer »
Interrogé sur la fragilisation du Groupe que peut entrainer une dispersion de ses moyens sur plusieurs branches, Brahim Hasnaoui a fait savoir que ses entreprises fonctionnent selon une rationalité économique de fer. « Nous avons certes créé ces entreprises sous la contraintepuisque, très souvent, les matériaux de construction ne sont pas disponibles ou sont de mauvaises qualité. Toutefois, nous avons créé des entreprises pour évoluer dans un marché et répondre à ses besoins. Ces entreprises fonctionnent très bien pour le moment. Si elles n’étaient pas rentables, on les aurait fermées », a-t-il précisé.
Parlant par ailleurs du défi manageriel principal auquel est confronté le GSH, M. Hasnaoui a fait savoir que « 70% des sociétés familiales n’atteignent pas la deuxième génération » et que « le défi du GSH est de se pérenniser ». Mais d’ores et déjà, les Hasnaoui affichent leur optimisme puisque la transition générationnelle qui passe par l’incubation est déjà à la deuxième phase et s’effectue dans les meilleures conditions.