Le groupe PSA confirme sa volonté d’implanter une usine de montage de véhicules en Algérie et n’attend que l’aval des autorités.
Le projet de lancement d’une usine de montage de véhicules Peugeot «est sur la table du gouvernement (algérien) depuis six mois. Il y a eu quelques allers-retours depuis», a déclaré le directeur du groupe PSA de la région MENA. Dans une déclaration au magazine Jeune Afrique, Jean-Christophe Quémard a laissé entendre que PSA et le partenaire algérien sont finalement parvenus à un accord.
«Nous avons pris en compte les demandes légitimes des autorités qui souhaitent industrialiser leur pays, bénéficier de transferts de technologies et favoriser l’emploi local», annonce Jean-Christophe Quémard. En attendant la réponse de la partie algérienne (public et privé), le constructeur des marques Peugeot et Citroën deviendra le 4e constructeur de voitures en Algérie après Renault, Volkswagen et Hyundai.
L’implantation d’une usine PSA a été envisagée en avril 2016, lors d’une visite officielle à Alger du Premier ministre français et l’ex-ministre de l’économie Macron. Toutefois, les négociations entre les deux parties n’ont pas été «simples», selon le ministre de l’industrie M. Bouchouareb. «Nous sommes aujourd’hui à un stade où on devient de plus en plus exigeants avec le partenaire français», déclarait le ministre au mois de juillet de l’année écoulée.
Le groupe PSA est donc décidé à renforcer sa présence au Maghreb, et en l’occurrence en Algérie. Au Maroc, le constructeur automobile français prévoit un démarrage de production en 2019, outre une usine de montage en Tunisie qui produira des modèles pick-up au cours de l’année 2018. En Algérie, selon le ministre de l’industrie, PSA produira trois modèles, à savoir la Citroën C-Elysée, la 301 Peugeot et la 208 Peugeot. «S’agissant du lieu d’implantation de l’usine, on est pour l’instant dans l’ouest du pays», disait Bouchouareb en juin 2016.