Le groupe public spécialisé dans la production minière Sonarem envisage de former des jeunes dans le but de les recruter dans la mine de zinc et de plomb de la Tala Hamza et Amizour dans la wilaya de Bejaia.
Le P-DG du groupe, M. Sakher Harami s’est rendu jeudi dans cette wilaya pour discuter des modalités de création des formations adaptées aux besoins des entreprises chargées de l’exploitation de la mine.
Selon la cellule de communication de la wilaya de Bejaia, un accord a été trouvé avec les responsables de la wilaya pour lancer des formations spécialisées dans l’exploitation des mines dans les communes d’Amizour et de Tala Hamza. Des formations qui seront assurées par les Centres de formations professionnelles des deux communes.
La même source fait savoir que l’enquête que mène l’expert foncier désigné par l’Etat est sur le point être finalisée. L’enquête concerne la détermination de périmètre de la mine et la nature juridique des terrains à exproprier.
Un projet qui suscite des craintes
Pour rappel, le projet de la mine a suscité des craintes parmi la population locale et les acteurs de la société civile. Des craintes qui concernent les répercussions de l’exploitation de la mine sur l’environnement et la santé publique. Un enseignant universitaire, en l’occurrence Kamel Aissat, a été poursuivi en justice en raison du mouvement de sensibilisation qu’il mène sur les dangers de cette mine sur l’environnement local.
De leur côté, les autorités publiques affirment, comme à chaque occasion, que toutes les mesures ont été prises pour éviter la dégradation de l’environnement. Autrement dit, elles rassurent la population en écartant tout risque sur l’environnement et la santé publique.
La quantité de production prévue par la mine est de 200.000 tonnes/an dont 170.000 tonnes/ans de zinc et 30.000 tonnes/an de plomb.
À noter que la réalisation de ce projet dont le coût est estimé de 471 millions de dollars passera par trois étapes principales. La 1ère étape concernera la construction de la mine et de l’usine en 2 à 3 ans tandis que la deuxième sera consacrée à la mise en exploitation de la mine pour 19 ans. Lors de la 3ème phase il sera procédé à la fermeture et à la réhabilitation du site exploitée pour 5 ans.