La justice libanaise a mis sous séquestre deux navires de la compagnie pétrolière nationale Sonatrach transportant du fuel au Liban. Cette saisie entre dans le cadre de l’affaire du fuel frelaté livré par la Sonatrach en mai dernier, selon le journal libanais L’Orient le jour.
Cette mise sous séquestre des deux navires de Sonatrach, a plongé le Liban dans une pénurie d’électricité avec un rationnement dans l’approvisionnement de cette énergie, causant ainsi, le mécontentement de la population dans ce pays.
Selon la presse libanaise, le ministre libanais de l’Energie a justifié la pénurie d’électricité sur le marché libanais par cette mise sous séquestre de deux navires algériens.
« Le rationnement est dû à un manque de fuel. Si le fuel prend tant de retard à être livré, c’est à cause d’une affaire judiciaire », a expliqué le ministre libanais de l’Energie, mettant en cause « la mise sous séquestre des deux navires de Sonatrach ».
Le même responsable affirme que Sonatrach refuse de livrer le fuel au Liban avant la levée du séquestre sur ses deux navires. « Après cette levée, nous reviendrons au contrat qui était en vigueur », a-t-il expliqué, selon des propos rapportés par le journal libanais.
La même source explique que sur fond du scandale du fuel frelaté livré par la Sonatrach, la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, avait demandé fin mai à la Direction des douanes de saisir le navire de transport de carburant Asopos qui s’est avéré chargé de fuel frelaté destiné aux centrales électriques de Zouk et de Jiyé. Le navire se trouve actuellement au large du port de Jounieh. Un autre navire de la compagnie semble également avoir été mis sous séquestre, selon la même source.