Alors que la justice algérienne a décidé le 3 août l’ouvrir d’une enquête sur le contrat signé entre le cabinet Sonoran Policy Group (SPG) et des proches de l’homme d’affaire, Ali Haddad, condamné à 18 ans de prison pour corruption, le patron de SGP, Robert Stryk a été contraint de sortir du bois une fois le contrat rendu public par le média indépendant Foreign Lobby public.
Dans sa défense de Ali Haddad, Robert Stryk estime qu’on ne peut être condamné pour avoir gagné de l’argent. « Devrait-il être puni pour avoir gagné de l’argent et aidé son peuple à en gagner ? Combien d’algériens ont des amis qui les aident à gagner de l’argent ? C’est cela le capitalisme. Si on m’emprisonne en raison de mon soutien au président des Etats-Unis, nous perdrions le génie de l’Amérique.», a expliqué au quotidien El Watan, l’ancien conseiller du président américain Donald Trump, lors de la présidentielle de 2016
Robert Stryk qui fait miroiter sa proximité avec le président Trump et qui a coutume de défendre des clients à la « mauvaise réputation », a signé un contrat d’une année et empoché la bagatelle de 10 millions de $ pour plaider la cause de Ali Haddad auprès de la Maison Blanche.
Il juge que la condamnation de son client a créé «beaucoup d’inquiétude au niveau international depuis l’emprisonnement de Haddad, surtout qu’il risque de se voir déférer devant une cour militaire pour haute trahison», a-t-il affirmé.
Salim Mesbah