Pour la présidente de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, Elisabeth Guigou, les appréciations de Guy Teissier et Jean Glavany, deux députés français évoquant un Maghreb dirigé par des « chefs d’Etat malades » sont « déplacés » et ne les « engagent » qu’eux-mêmes.
Les propos des députés français sur l’état de santé des dirigeants algérien, marocain et tunisien sont « déplacés», a estimé, jeudi, la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française Elizabeth Guigou.
« Je trouve parfaitement déplacés les propos tenus par les députés français sur la situation des dirigeants des trois pays du Maghreb », a-t-elle ajouté dans une déclaration à l’agence TAP en marge d’une rencontre à Tunis avec les représentants des médias sur le rapport public d’information sur les relations UE-Maghreb.
Selon la présidente de la Commission, les auteurs de ces propos ont reconnu qu’ils étaient totalement déplacés et se sont excusés oralement et par écrit auprès des autorités marocaine, algérienne et tunisienne.
« Je connais Béji Caïd Essebsi depuis longtemps. Au cours de mes nombreux déplacements en Tunisie, j’étais à chaque fois frappée par sa lucidité, son énergie et sa capacité à analyser », a-t-elle poursuivi.
Les députés Jean Glavany (PS) et Guy Teissier (LR) avaient dressé un tableau inquiétant de l’état de santé des dirigeants algérien, marocain et tunisien.
« L’Algérie, le Maroc et la Tunisie sont dirigés par des chefs d’Etat « malades », c’est la quintessence des propos tenus par ces députés français qui étaient en mission de diplomatie parlementaire dans ces pays et rapportés par la chaîne de télévision parlementaire LCP.