Le maître de la chanson chaâbi Amar Ezzahi, 75 ans, est décédé mercredi après midi à son domicile à Alger, a-t-on appris auprès de son entourage, rapporte l’agence APS. Le célèbre interprète du chaâbi avait été hospitalisé en septembre dernier à Alger pour un malaise. Amar Ezzahi était en attente d’être transféré dans un établissement hospitalier spécialisé à l’étranger, selon le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi.
Né le 1er janvier 1941 à Ain El Hammam à Tizi Ouzou, Amar Ezzahi a débuté sa carrière dans le chaâbi et le hawzi de Tlemcen dans les années 1960, après l’indépendance. Son premier enregistrement date de 1968 et devient l’un des plus brillants interprètes du chaabi des années 1970.
Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café El Kawakib, Amar Ezzahi disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 1980 et n’est présent que lors des fêtes familiales. Il réapparaît le 10 février 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun avec Mustapha Skandrani à Alger, où il interpréta entre autres « El Kaoui, Ghadder Kassek Ya Ndim, Taleb Tiri Aalla, Mekka y’al qelb El Haoui, El Harraz » pour s’effacer à nouveau