L’année 2020 risque d’être une année blanche pour le marché automobile en Algérie. C’est que vient de laisser entendre M Abderrahmane Achaibou, patron d’Elsecom Motors, alors qu’il était « L’invité du direct » sur Radio M.
Selon M Achaibou qui était accompagné du Directeur Général d’Elsecom Motors, M Hadouche Boudjema, plusieurs facteurs plaident en faveur de ce scénario. Notamment un cahier des charges qui tarde à voir le jour et surtout l’absence de textes d’applications, lesquels doivent faire suite à Loi de finances 2020.
Sans ces textes d’application aucun concessionnaire ne peut prétendre à une quelconque opération d’importation de véhicules neufs. Ont indiqué de concert les deux invités de Radio M.
M Achaibou a par ailleurs expliqué que le marché automobile algérien, où, la demande n’est pas encore satisfaite, peut engloutir quelques 250 000 véhicules neufs, en dépit de la situation de crise actuelle. « Des milliers d’entreprises sont appelées à voir le jour en Algérie.
Des étudiants et autres jeunes diplômés arrivent également par milliers sur le marché du travail. Il faudra donc satisfaire la demande en véhicules de ces derniers. » A expliqué M Achaibou qui estime que le cahier des charges de 2015, relatif à l’activité de concessionnaire, a toutes les chances d’être réactivé, à quelques nuances près.
Selon Abderrahamane Achaibou le marché automobile algérien n’est pas encore assez mûr pour le véhicule électrique, et que le véhicule hybride, s’il venait à être importé, ne profiterai qu’à une frange privilégiée d’automobilistes. Près de 600 000 véhicules neufs étaient écoulés sur le marché algérien en 2013. A rappelé M Hadouche