Le Maroc est classé cinquième producteur mondial d’huile d’olive, derrière l’Espagne, la Tunisie, l’Italie et la Grèce. Le Royaume occupe la même position sur le plan des exportations qui s’élèvent à 45.000 tonnes annuellement, dont 11.000 à 14.000 tonnes d’huile d’olive extra-vierge.
Le Maroc est devenu l’un des plus grands producteurs mondiaux d’huile d’olive. Selon le journal hebdomadaire « Maroc Hebdo », le Maroc a presque doublé sa production nette d’huiles en six ans, à plus de 1,5 million de tonnes, dont 120.000 à 140.000 tonnes d’huile d’olive.
Sur le plan de la production, le Maroc occupe cette année, au niveau mondial, la cinquième place derrière l’Espagne, la Tunisie, l’Italie et la Grèce. Sur le plan des exportations, le Maroc est classé aussi en 5e position avec 45.000 tonnes annuellement, dont 11.000 à 14.000 tonnes d’huile d’olive extra-vierge.
Globalement, la qualité de l’huile d’olive marocaine est satisfaisante. Sa reconnaissance gagne davantage de terrain sur le marché mondial, notamment aux Etats-Unis. Selon la Direction des études et des prévisions financières ( DEPF) du Maroc, les principaux clients du Maroc sont l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis avec des parts respectives de 50% et 37%. Ceci en raison des accords de libre-échange qui les lient au Maroc.
Au Maroc, l’huile d’olive bénéficie d’une connotation fortement économique et sociale. En outre, la superficie arboricole est en grande partie composée de la culture de l’olivier érigeant ce dernier en tant que principale culture fruitière du pays. Toutefois, les capacités actuellement en exploitation évaluées à 590.000 hectares demeurent bien loin du potentiel oléicole réel.
Des insuffisances
La filière fait encore face, dans son exploitation, à quelques insuffisances qui handicapent ses performances et la rend moins compétitive sur le marché international. Ainsi, l’un des freins au plein essor des exportations d’huile d’olive marocaine, selon la DEPF, réside en la faiblesse des technologies employées ainsi que la dépréciation de la qualité de la matière première.
Cela donne lieu à une production d’huiles non conformes aux standards internationaux. De plus, les unités de transformation ne sont pas accompagnées d’un bon contrôle de la qualité. Conséquence: la qualité des huiles produites en est affectée.
La DEPF recommande aux exportateurs marocains de conserves d’olives de s’ouvrir davantage sur d’autres marchés prometteurs tels la Russie, le Brésil ou encore le marché allemand, deuxième importateur mondial de ces produits, en tirant profit de la demande mondiale croissante et des accords de libre échange liant le Maroc à l’UE et aux Etats-Unis.
Une position de choix dans l’économie marocaine
A l’instar des autres filières du secteur agroalimentaire, l’industrie de transformation d’huile d’olive constitue un prolongement naturel des activités agricoles et, de ce fait, se taille une position de choix dans l’économie marocaine.
Les gros exportateurs d’huile d’olive extra-vierge de renom sont Aïcha-Les Conserveries de Meknès, Atlas Olive Oils, Lesieur Cristal, les Huiles de Saiss, ou encore Zitoun Al Atlas. En tout, ces neuf marques marocaines, cataloguées et primées par des guides internationaux, accaparent plus de 80% des exportations d’huile d’olive marocaine.
D’après « Maroc Hebdo », la hausse de la production de l’huile d’olive du Maroc est à mettre à l’actif du Plan Maroc Vert, qui s’est donné pour objectif d’atteindre 1,2 million d’hectares d’oliveraie et 2,5 millions de tonnes d’huiles (d’olive et de table) produites à l’horizon 2020. Les oliveraies marocaines couvrent 933. 475 ha, occupant plus de 55% de l’arboriculture marocaine. Les marchés espagnol et italien absorbent le plus la production marocaine, devant le marché américain.