Selon la Banque africaine de développement, 450 millions d’Africains ont bénéficié des projets de transport qu’elle a financés entre 1967 et 2017.
Entre 1967 et 2017, la Tunisie et le Maroc ont reçu de la part de la Banque africaine de développement (BAD), respectivement, 2,7 milliards et 2 milliards de dollars de financements de projets de transports. C’est ce qu’indique un document de cette banque publié sur son site web.
Ces deux pays maghrébins sont ainsi les premiers bénéficiaires des financements de la BAD destinés aux transports durant les 50 dernières années. Ils sont suivis, ajoute le document, des pays d’Afrique orientale que sont le Kenya, la Tanzanie et l’Ethiopie, lesquels ont reçu, chacun, durant la même période, des financements dépassent 1 milliard de dollars.
L’Algérie, quant à elle, n’a reçu que 760 millions de dollars de financements de la BAD entre 1967 et 2017, et ce, pour 8 projets, dont le bitumage et le renforcement de 1.200 km de routes, l’équipement du port de Djendjen (wilaya de Jijel) et l’amélioration du réseau ferroviaire.
La Mauritanie, autre pays de la région, n’a reçu de la BAD que 90 millions de dollars $ de financements de son réseau de transport.
Les 2,7 milliards de dollars de financements alloués à la Tunisie, précise la BAD, ont servi dans 14 projets, dont, la construction d’une autoroute, le renforcement de 5.300 km de routes, la construction de l’aéroport d’Enfidha et la modernisation du réseau ferroviaire.
Les 2 milliards de financements alloués au Maroc ont également servi dans 14 projets dont la construction d’une autoroute, le renforcement de 6.000 km de routes, la construction ou la modernisation de 7 aéroports, la construction de 290 km de voies ferrées ainsi que le financement du port de Nador West Med.
Selon la BAD, entre 1967 et 2017, elle a financé plus de 450 projets de transport en Afrique, « changeant le quotidien de près de 450 millions de personnes ».