Selon une source militaire marocaine citée par Le360.ma, « les Russes sont très forts en armement de défense anti-aérienne » et « c’est là que le besoin est ressenti le plus par l’armée marocaine, dans sa composante terrestre pour être précis, pour mieux protéger ses frontières terrestres ».
Selon Le360.ma, qui cite une source militaire non identifiée ayant requis l’anonymat, le Maroc négocierait l’acquisition de missiles sol-air russes S400 dans le but de renforcer sa Défense contre-aérienne (DCA).
« Les Russes sont très forts en armement de défense anti-aérienne », a déclaré cette source au journal électronique marocain, et « c’est là que le besoin est ressenti le plus par l’armée marocaine, dans sa composante terrestre pour être précis, pour mieux protéger ses frontières terrestres ».
La source citée Le360.ma admet encore plus explicitement que ces probables acquisitions de missiles sol-air russes est un énième acte de la course aux armements avec l’Algérie : « Il faut évaluer les besoins d’un œil stratégique (…). Et sur ce point, il suffit juste de constater que le voisin de l’est, l’Algérie, si on en juge par des photos publiées par le blog algérien Secret Difa3, possèderait quatre régiments de missiles sol-air S400, dont une partie est déployée à sa frontière ouest avec le Maroc. D’après le même blog, un contrat de livraison des S-400 en Algérie a été signé en 2014. Une photo d’un camion BAZ-64022 équipé d’une rampe de lancement bâchée confirme en effet la livraison. Selon l’auteur, la photo a été prise au printemps 2015 lors de tests des armes livrées. Toujours selon le blog, l’Algérie devrait en équiper 3 ou 4 régiments (soit 6 à 8 groupes composés chacun de huit batteries). »
Le journal électronique marocain a publié cette information le lendemain de visite à Rabat du Premier ministre russe, Dimitri Medvedev. Cette visite a été marquée par la signature de 11 accords et mémorandums d’accords de coopération entre les deux pays. Un seul se rapporte à une coopération de type militaire et porte sur « la protection réciproque des produits de l’activité intellectuelle, et la protection de la propriété intellectuelle dans le cadre de la coopération bilatérale dans le domaine militaro-technique ».