Six mois après son instauration au sein du gouvernement Djerrad, le ministère de la Micro-entreprise, des Startups et de l’Economie de la connaissance, dirigé par Yassine Djeridane, ne dispose toujours pas de site web dédié à son activité.
Drôle de coïncidence, celle qui consiste à se rendre compte avec une grande désillusion, que l’institution censée contribuer à mettre le pays sur les rails de la transition « numérique » et « technologique », ne possède toujours pas de site web. En effet, quelques minutes de vaine recherche sur la toile vous laissent pantois si vous cherchez à entrer en contact par ce biais, avec cet organe gouvernemental. Rien ne s’affiche à l’écran, ni même une page indiquant que le site est en cours de construction.
Ministère à part entière, le département de Yassine Djeridene avait pourtant été présenté comme l’une des locomotives économiques de « l’Algérie nouvelle ». Un condensé de jeunesse et d’esprit « startup » devait mener le pays progressivement vers une économie « basée sur la production et les startups », expliquait le président de la République ,Abdelmadjid Tebboune, lors d’une entrevue organisée avec des responsables de médias nationaux publics et privés, en janvier dernier.
De son côté, Yassine Djeridene, déclarait lors de sa prise de fonction que « l’Algérie disposait de compétences constituant une richesse inépuisable pour contribuer à la relance de l’industrie nationale, basée sur le savoir ».
Difficile d’imaginer cette transition, médiatisée à outrance en période de Covid-19, sans disposer au moins d’un site internet, outil considéré par les spécialistes du web, comme le béaba de la « communication corporate ».
Aucun moyen donc de s’informer à la source sur activités et orientations politiques de l’un des ministères « clés » du gouvernement Djerrad, au grand dam des journalistes et des professionnels du secteur.