Le ministère des Affaires étrangères a publié ce samedi un communiqué dans lequel il fait état de son « étonnement » quant aux dernières déclarations du président turc Recep Erdogan concernant « le nombre de victimes algériennes tombées pendant l’occupation française ».
La diplomatie algérienne conduite par Sabri Boukadoum réagit enfin à la polémique suscitée par le discours tenu hier par le chef de l’Etat turc à Ankara, dans lequel il évoque une discussion entre lui et le président algérien Abdelmadjid Tebboune, sur le thème des relations historiques algéro-françaises.
Le communiqué en question précise que les « propos imputés au président de la République concernant une affaire qui relève de l’histoire de l’Algérie, ont été sortis de leur contexte. » Et d’ajouter : « l’Algérie insiste sur le caractère sacré et sensible que revêtent les questions liées à la mémoire nationale, vis-à-vis du peuple algérien. Il apparait clair que de telles déclarations ne vont pas dans le sens des efforts entrepris par l’Algérie et la France, en vue de dépasser ces questions. »
Kheireddine Batache