Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a abordé ce lundi le sujet du projet de loi sur les hydrocarbures, affirmant que cette loi « est le fruit d’expertises nationales à cent pour cent ».
« le projet de loi sur les hydrocarbures est le fruit de coopération entre experts algériens du ministère de l’Energie, de Sonatrach et des agences de valorisation des hydrocarbures et de régulation des hydrocarbures, qui conçoit la préservation des richesses d’Algérie », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de sa visite d’inspection à Sidi Bel-Abbès.
Il a aussi affirmé que les experts ont pris en considération dans l’élaboration de ce projet de loi, « la préservation de la souveraineté nationale et de la règle 51/49 et le droit de préemption pour atteindre l’objectif visant à valoriser le partenariat dans ce domaine ».
Pour le ministre de l’Energie, le projet de loi sur les hydrocarbures « préserve l’intérêt de l’Algérie et des Algériens en premier lieu en vue d’augmenter et de renouveler les réserves nationales en carburants ».
Cette intervention du ministre vient visiblement réctifier sa déclaration du dimanche 7 octobre qui a fait polémique et dans laquelle il a affirmé que de grandes compagnies classées parmi les meilleures dans le monde avaient été consultées pour l’élaboration de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
Il avait expliqué, ce jour-là, que les discussions menées avec ces partenaires étrangers concernaient deux aspects de cette loi, en l’occurrence le cadre réglementaire et le système fiscal.
« pour développer ce domaine, nous avons besoin de l’accompagnement de partenaires étrangers pour poursuivre, voire promouvoir notre production », a-t-il aussi déclaré.