Après la chambre basse du parlement canadien, le tour vient à l’Assemblée nationale du Québec de dénoncer la répression politique en Algérie.’’
Que l’Assemblée nationale prenne acte de la mobilisation importante, depuis plus d’un an, de millions de personnes en Algérie réclamant un État de droit. Qu’elle prenne acte du résultat du référendum sur la constitution de l’Algérie du 1er novembre ainsi que du fort taux d’abstention de la population, qu’elle condamne le climat de répression dans lequel s’est déroulé le référendum’’, lit-on dans une résolution du parlement local de Québec.
‘’Que l’Assemblée nationale demande aux autorités algériennes de respecter les droits humains et de libérer les détenus d’opinion et des prisonniers politiques’’, note la même source.
‘’À l’initiative de Québec solidaire, l’Assemblée nationale du Québec envoie un message fort au gouvernement algérien: la nouvelle constitution doit respecter la volonté populaire et la répression doit cesser’’, commente le député canadien Andrés Fontecilla sur sa page facekook.
Il ajoute :’’Chers Algériens, chères Algériennes, le Québec ne restera pas silencieux lorsque nos amis sont laissés de côté dans l’écriture d’un document aussi fondamental qu’une constitution. Je suis fier d’avoir convaincu mes collègues de tous les partis d’adopter cette motion de solidarité’’.