Le Front pour la justice et le développement (FJD), d’Abdellah Djabellah ne présentera pas de candidat aux élections présidentielles prévues le 12 décembre.
Son conseil consultatif a tranché, cet après-midi, la question lors d’une cession extraordinaire.
Toutefois, le parti dit rester ouvert à l’idée de dégager un consensus avec les formations politiques et les personnalités nationales de l’opposition. « Un consensus qui pourrait aller au-delà des présidentielles », indique le parti dans un communiqué de presse.
Le document précise que des mesures doivent êtres prises dont la libération des détenus du Hirak, l’arrêt des harcèlements, le déverrouillage des champs politique et médiatique, la libération de la justice, entre autres actions.
Le parti de Djabellah a également réitéré sa revendication relative au départ du gouvernement de Nourredine Bedoui et du chef de l’Etat Abdelkader Bensalah.
La même source estime aussi nécessaire l’isolement des figures du régime.
Evoquant l’Autorité nationale d’organisation et de surveillance des élections, le parti plaide pour la modification des statuts de cette dernière de sorte à lui donner plus de crédibilité.