Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé, samedi, à la préservation de la cohésion sociale et de l’unité nationale et à l’atténuation des situations de tensions et de partis pris « qui sont nuisibles au consensus ».
Dans un message à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’avocat (23 mars), lu en son nom par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh, le président de la République a affirmé qu’il est « crucial également de ne pas perdre de vue les enjeux de la conjoncture au vu de la recrudescence des risques et périls qui planent sur de larges pans de nos frontières et auxquelles s’ajoutent la rude concurrence internationale et le conflit des intérêts économiques entre pays forts pour s’accaparer les ressources disponibles sans se soucier des faibles ».
Il a souligne, dans ce sens, que « ces réalités sont autant de facteurs supplémentaires qui doivent inciter les mêmes enfants de la patrie à la cohésion sociale, à la préservation de l’unité nationale et à l’atténuation des situations de tensions et de partis pris qui sont nuisibles au consensus dont nous avons si besoin en pareille conjoncture ».
« Il est primordial que l’esprit positif, qui fait prévaloir les intérêts suprêmes du pays au dessus de toute autre considération, doit demeurer le leitmotiv et le levier des différentes forces actives du pays », a ajouté le chef de l’Etat.
« Les dispositions prévues par la nouvelle Constitution visant à consolider les composantes de notre identité nationale, que sont l’islam l’arabité et l’amazighité, des composantes indivisibles et indissociables, sont autant de facteurs qui nourrissent cet esprit positif et galvanisent l’énergie des enfants de cette même patrie à œuvrer pour sa promotion et son essor dans le cadre de la paix, de la concorde, de la sécurité et de la prospérité », a assuré le Président Bouteflika.
Dépasser « les séquelles de la tragédie nationale »
Il a rappelé que l’Algérie après avoir réussi à dépasser « les séquelles de la tragédie nationale » et la destruction engendrée par le terrorisme « grâce à nos propres moyens » dans un environnement international, qui n’avait pas encore pris toute la mesure des ramifications de ce phénomène transnational et après avoir réussi à concrétiser la réconciliation nationale et à « transformer la perte des équilibres et des repères en énergie positive au service de la sécurité et de la stabilité, nous sommes parvenus à jeter les bases d’un nouveau départ pour poursuivre le processus de développement et de progrès ».
« Il importe que tout un chacun comprenne que réunir les meilleurs conditions de vie pour le citoyen et améliorer sa situation à tous les niveaux implique la poursuite du développement, et que c’est là un pari tout aussi important, voire le plus important, que d’autres », a conclu le président de la République.