Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se trouve depuis lundi à l’hôpital Val-de-Grâce (France) dans le cadre d’une visite médicale routinière de contrôle, indique mardi un communiqué de la présidence de la République qui affirme que son état général s’améliore « sûrement » et de « façon progressive ».
« Pour parachever son bilan de santé, initié à Alger, et dans le cadre d’une visite médicale routinière de contrôle, arrêtée et programmée depuis le mois de juin 2013, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, séjourne à l’hôpital Val-de-Grâce, depuis lundi 13 janvier 2014 et ce, jusqu’au vendredi 17 janvier 2014 », précise le communiqué.
« Aucune procédure d’urgence n’a dicté ce déplacement prévu et arrêté depuis son séjour à l’institution nationale (française) des Invalides à Paris », ajoute la même source qui souligne que l’état général du président de la République s’améliore « sûrement » et de « façon progressive ».
Le corps électoral convoqué avant vendredi « sauf cas de force majeure »
Le président de la République procédera, sauf cas de force majeure, à la convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle de 2014 entre le 16 et le 17 janvier en cours, conformément aux délais impartis par le Code électoral. En effet, la loi organique du 12 janvier 2012 relative au régime électoral, stipule dans son article 133 que « sans préjudice des dispositions de l’article 88 de la Constitution, le corps électoral est convoqué par décret présidentiel, quatre-vingt-dix jours avant la date du scrutin ».
Le scrutin devrait avoir lieu « inévitablement » entre le 16 et le 17 avril prochain, et ce toujours suivant les dispositions du Code électoral, étant donné que le mandat présidentiel actuel prend fin le 16 avril 2014.
D’ailleurs, pour postuler à la magistrature suprême, plusieurs personnalités avaient assujetti leur annonce solennelle de candidature à la convocation du corps électoral qui constitue l’enclenchement du processus. A partir de la convocation du corps électoral, les postulants à la candidature auront un délai de 45 jours pour déposer leurs dossiers au niveau du Conseil constitutionnel qui statuera sur leur validité ou pas, dans les dix (10) jours.
« La déclaration de candidature est déposée au plus tard dans les quarante-cinq (45) jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral », peut-on lire dans le texte de loi. Une véritable course contre la montre s’en suivra puisque les postulants à la magistrature suprême seront tenus, conformément à l’article 139 de la loi de janvier 2012, de présenter des signatures d’électeurs.
« Le candidat doit présenter une liste comportant d’au moins six cents (600) signatures individuelles de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties au moins à travers vingt-cinq (25) wilayas », est-il stipulé dans la loi électorale.