« Nous n’avons pas l’intention de remplacer les autorités concernées », a déclaré le président de l’APN.
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Said Bouhadja qui a reçu, hier, des représentants des médecins résidents a regretté cet acte qu’il a considéré, aujourd’hui, comme «une transgression de la fonction parlementaire».
C’est au cours d’une plénière consacrée, ce matin, au rapport annuel 2016, sur l’évolution économique et monétaire en Algérie, que Said Bouhadja, a fait cette déclaration.
« Nous somme une institution de l’Etat comme une autre, et nous n’avons fait que satisfaire la volonté d’un groupe parlementaire, et notre intervention ne doit pas avoir une autre interprétation que celle-ci », a-t-il précisé. Le groupe parlementaire dont Bouhadja a fait allusion est celui du PT qui a fait l’intermédiaire entre les médecins résidents et le président de l’APN. « Nous n’avons pas l’intention de remplacer les autorités concernées, d’ailleurs nous n’avons pas les moyens matériels ni les données nécessaires pour prendre en charge ces négociations », a insisté le président de l’APN.
Il faut rappeler que les médecins résidents grévistes, depuis plus de trois mois, ont brisé l’interdit hier, en marchant dans les rues d’Alger.