L’Opep et l’AIE (Agence international de l’énergie) estiment que le marché tendra vers le rééquilibrage au cours des mois à venir.
Le prix du Brent a dépassé les 64 dollars, mardi, ce qui représente sa plus importante hausse depuis trois ans. L’approche de la réunion de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) au cours de laquelle il est attendu qu’une nouvelle réduction de production soit décidée. Les dernières arrestations de princes et de ministres saoudiens officiellement dans le cadre d’une opération anti- corruption, ont semble-t-il, également emballé le marché pétrolier.
Les prix du pétrole ont franchi, jeudi dernier, la barre symbolique des 60 dollars et ont poursuivi leur hausse durant les jours suivant. Une tendance qui conforte l’Opep dans sa démarche visant à rééquilibrer le marché pétrolier à travers la réduction une nouvelle fois de sa production.
Les membres de l’organisation et leurs partenaires menés par la Russie ont convenu de réduire leur production de 1,8 million de barils par jour en janvier dernier. Un accord, initialement de six mois, qui a été prolongé jusqu’au mois de mars prochain. La reconduction de cet accord se précise de plus en plus à un moment où, aussi bien l’Opep que l’AIE (Agence international de l’énergie) estiment que le marché tendra vers le rééquilibrage au cours des mois à venir.
D’un autre côté, la baisse récente du nombre de puits opérationnels aux Etats-Unis a été également un facteur ayant favorisé la remontée des prix. D’après le cabinet américain Baker Hughes, le nombre de puits est passé de 737 à 729 dernièrement. Ce qui a fait penser à une future baisse de la production américaine.