Sous le thème « le Hirak, un an après, quelles perspective ? », l’association Rassemblement Actions jeunesse (RAJ) a repris son forum ce mercredi, à Alger après une longue absence « imposée par le pouvoir ». La majorité des membres du bureau exécutif du RAJ ont été arrêtés dont sont président Abdelouahab Fersaoui encore en prison.
La 42e édition du forum du RAJ a parlé du mouvement populaire que vit l’Algérie depuis le 22 février 2019, son évolution, les acquis et les défis pour la construction d’un l’Etat de droit, de libertés et de justice sociale.
Le forum a été animé par le sociologue Nacer Djabi, le vice-président de la LADDH, Said Salhi et par le coordinateur du RAJ université de Béjaia, Yazid Kelou.
Pour Nacer Djabi, l’un des acquis importants du Hirak est que l’Algérien a repris confiance en soit. Il a aussi souligné « la réconciliation des Algériens avec leur histoire et les figures historiques de toutes les régions du pays ».
« Les Algériens ont démontré qu’ils étaient organisés et qu’ils étaient capables de surmonter tous les obstacles », a ajouté le sociologue.
Selon lui, le pouvoir doit dialoguer avec le peuple et doit lui faire des concessions avant qu’il soit obligé de les faire aux étrangers.
Sid Salhi, quant à lui, pense que la mobilisation doit continuer soulignant que la pression de la rue ne suffit pas pour changer du système en place.
« L’action sur le terrain dans la rue doit être accompagnée d’une action politique », a-t-il conclu.