Avec les pays subsahariens, le Maroc entretient des relations de coopération dans les domaines prioritaires de développement, tels l’agriculture, la pêche, l’éducation, la formation, la santé, la gestion de l’eau, l’irrigation, les télécommunications, l’aménagement urbain, le transport aérien et les infrastructures.
La visite qu’effectue le roi du Maroc Mohammed VI à partir de mercredi dans quatre pays de l’Afrique subsaharienne réaffirme l’engagement permanent du Maroc en faveur de l’action africaine commune, particulièrement en cette période où prévalent les groupements régionaux et les partenariats stratégiques partout dans le monde.
Cette visite royale au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Gabon et en Guinée-Bissau est l’occasion pour la signature de conventions et d’accords de coopération et le lancement de projets sociaux au profit des populations, en particulier en milieu rural et dans les zones reculées où les services sociaux font défaut.
Avec ces pays, le Maroc entretient des relations de coopération dans les domaines prioritaires de développement, tels l’agriculture, la pêche, l’éducation, la formation, la santé, la gestion de l’eau, l’irrigation, les télécommunications, l’aménagement urbain, le transport aérien et les infrastructures.
Au Gabon, le Maroc apporte son savoir-faire dans plusieurs domaines susceptibles de stimuler la croissance locale et le développement humain, un projet qui constitue l’épine dorsale des efforts consentis par les autorités locales en vue de relever le défi d’un Gabon émergent à l’horizon 2025.
Le Sénégal, par exemple, est le premier client du Maroc en Afrique Subsaharienne avec 12% des exportations, et le 8e fournisseur du Maroc au niveau de la sous-région avec 2,13% des importations. La Côte d’Ivoire, quant à elle, représente près de 25% des investissements marocains à l’étranger.
Il faut dire que la coopération économique et commerciale bilatérale a toujours constitué un levier d’action important de la stratégie du Maroc à l’égard de l’Afrique subsaharienne. Dans ce sens, le Maroc estarrivé à exporter son savoir-faire notamment dans les secteurs de l’électrification, l’accès à l’eau potable, les infrastructures, les télécoms et le logement social.
Le deuxième investisseur africain dans le continent
Le Maroc est actuellement le deuxième investisseur africain dans le continent. Les investissements ont surtout concerné le secteur financier par l’achat de banques locales ou l’installation des filiales de banques marocaines, telles Attijariwafa bank, BMCE, Banque centrale populaire.
Les entreprises marocaines sont présentes également dans les secteurs des assurances avec le groupe Saham (Colina), dans le domaine de l’immobilier avec les groupes Addoha et Alliances, ou encore dans le secteur de l’immobilier et du tourisme avec le groupe Palmeraie Développement.
Le secteur privé marocain investit également dans le domaine pétrolier avec l’arrivée du leader de la distribution de carburant au MarocAfriquia, filiale de Akwa Group qui a pris le contrôle du distributeur Klenzi, comme dans le secteur du BTP à travers la Cimenterie d’Afrique(CIMAF), des infrastructures avec la Société Générale des Travaux du Maroc (SGTM), ou encore de la gestion des ressources halieutiques.
D’autres entreprises marocaines ne cessent de manifester leur intérêt pour venir s’installer en Côte d’Ivoire, dans le but d’investir dans d’autres domaines tels que l’agriculture, l’hydraulique, le tourisme, les infrastructures.
Formation des cadres africains
La coopération entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne est aussi renforcée par la présence active de missions diplomatiques et par l’importance de la diaspora marocaine. A travers l’Agence marocaine de coopération internationale, le Maroc mène une politique ouverte de formation des cadres africains dans les établissements universitaires du Maroc, en leur octroyant des bourses d’étude.
Le continent africain bénéficie également de plusieurs prestations fournies dans le cadre du développement humain durable après la création de la Fondation Alaouite qui se donne pour objectif de financer des programmes de développement dans les pays frères et amis et de fournir l’aide matérielle directe et logistique pour alléger les effets de catastrophes et de fléaux naturels (sécheresse, criquets pèlerins, maladies, épidémies), en envoyant sur place des équipes médicales, civiles et militaires, pour conduire sur place de longues missions médicales et paramédicales en faveur des populations rurales.