La conjoncture exceptionnelle que vit le pays depuis le 22 février continue de peser sur la vie économique du pays. Le ralentissement qui touche la plupart des secteurs d’activité s’est fait sentir au Salon international de l’agriculture, de l’élevage et de l’agro-équipement (SIPSA FILAHA) qui s’est tenu au Palais des expositions à Alger du 7 à 10 octobre.
Par rapport à l’édition 2018, le SIPSA FIKAHA cette année a connu un recul remarquable qui a touché aussi bien les visiteurs que les exposants.
Selon une source proche des organisateurs de l’événement, le nombre d’exposants a connu cette année une régression. 2000 m2 d’espace n’ont pas trouvé de locataires.
Des exposants présents l’année dernière ont préféré cette année ne pas participer.
Du côté de visiteurs, la tendance est la même.
D’après des exposants, le nombre de visiteurs est moins important que celui enregistré l’année dernière. « Nous avons remarqué que le nombre visiteurs du salon est moins important que l’année dernière », nous a confié Seddik Saadi représentant de la Laiterie Soummam au salon.
Toutefois, il estime que cette baisse n’a pas impacté l’importance de l’événement. « Certes, le nombre de visiteurs a baissé, mais les professionnels du secteur sont là », a-t-il expliqué.
Le même constat est fait par le directeur de communication de Général Emballage Mohamed Bessa. « Nous remarquons une faible affluence », affirme-t-il. Il ajoute : « C’est l’effet de la crise ». En revanche, il fait savoir que son entreprise a pu dérocher des commandes fermes et convaincre des producteurs agricoles à utiliser les caisses en carton.
« Tout n’est pas noir. Nous avons accueillis des visiteurs dont certains nous ont fait des commandes fermes », dit-il.
Un autre exposant qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat a aussi remarqué la baisse du nombre de visiteurs. « Il est évident que le nombre de visiteurs a baissé par rapport à l’année précédente. C’est tout à fait normale que dans le contexte actuel le nombre de visiteurs des salons et foires baisse », a-t-il déclaré avant de rassurer quant à l’importance de rendez-vous.
« Nous ne devons pas voir le verre à moitié vide. Il faut regarder la moitié pleine et continuer à travailler en dépit du contexte défavorable », note-t-il.