Invités par le collectif des étudiants autonomes de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, le professeur et ancien doyen de la faculté de droit d’Alger M Madjid Benchikh, et Abdelouahab Fersaoui président du Rassemblement actions jeunesse (RAJ) ont animé aujourd’hui, dimanche, une conférence au niveau de l’auditorium de ce campus.
La conférence a eu pour thème : « mouvement du 22 février, enjeux et perspectives ». Le professeur Bencheikh que nous avons abordé avant le début de la conférence, nous donnera son point de vue sur la situation. « Le point essentiel est le maintien de la mobilisation dans différents secteurs, travailleurs, étudiants, avocats, juges, maires, etc. Il faut mobiliser dans tous les domaines possibles et maintenir tant que c’est possible les défilés nationaux tous les vendredis et les adapter à la période du ramadhan. Le peuple doit maintenir la pression. C’est la seule voie pour obtenir des avancées », explique-t-il. « Le système est toujours présent même s’il y a des victoires d’étapes. C’est la mobilisation qui permettra d’établir un rapport de force favorable au changement ».
Selon Abdelouahab Fersaoui, président de l’association RAJ, « deux mois après le mouvement populaire pacifique algérien, nous nous retrouvons à la croisée des chemins. Parce que nous remarquons que le pouvoir n’a pas la volonté politique de répondre de manière claire aux revendications. Au contraire, il essaye d’affaiblir le mouvement en opérant plusieurs actions de sape, dont la division et le régionalisme ».