Le département de l’industrie a programmé une rencontre intitulée « l’économie circulaire, comme levier de relance de l’industrie nationale » pour ce mardi.
Le ministère de l’industrie veut établir les bases d’une feuille de route « réaliste », à court et moyen terme, dans ce domaine, a indiqué dimanche un communiqué du département de Mohamed Bacha, qui explique que la rencontre sera animée par des experts de « haut niveau » et verra la participation des institutions et organismes nationaux concernés et d’industriels activant dans les filières à forts impacts environnementaux et économiques.
Le document du ministre, qui présidera la rencontre, explique que l’économie circulaire constitue un levier « puissant » pour améliorer l’efficience du secteur industriel en termes de compétitivité des entreprises à travers les économies induits de matières premières, d’énergie et d’eau et la réduction des gaspillages y afférents, ainsi que l’amélioration de l’utilisation des rejets industriels en termes d’assainissement, de recyclage et d’approvisionnement de l’outil industriel national.
Ecologie
Cet évènement, ajoute la même source, sera l’occasion de mettre en exergue les enjeux de l’économie circulaire qui constitue « un modèle vertueux » pour réduire le gaspillage des ressources naturelles et les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que d’évaluer la pertinence des choix technologiques et des techniques propres pour la valorisation des déchets et l’allongement de leur « vie » à travers le recyclage.
Elle permettra également d’examiner les conditions et modalités de remise à niveau technologique des installations existantes et l’optimisation des process, ainsi que d’évaluer le dispositif actuel d’accompagnement des entreprises pour la réhabilitation des outils industriels et la diffusion des normes y afférents.
Il s’agit, ainsi, de faire prendre conscience aux opérateurs économiques de « l’urgence » de sortir des schémas managériaux forts consommateurs de ressources (importées pour une grande partie) et de créer de nouvelles sources de compétitivité, par la réutilisation des rejets et des déchets et de leur traitement.
Il s’agit, in fine, de « produire mieux et plus avec moins », insiste la même source.
Equilibre macroéconomique
Par conséquent, estime le ministère, les entreprises industrielles doivent désormais contribuer « significativement » à très court terme à consolider les équilibres macroéconomiques du pays et se positionner dans des perspectives de croissance durable à même « d’améliorer le positionnement international de notre pays ».
Soulignant qu’il est « incontestable que la diversification de notre économie doit s’inscrire dans les tendances lourdes de l’industrie mondiale autour de l’économie verte et de l’économie numérique », le ministère a rappelé l’impératif de « s’organiser pour s’insérer dans les chaines de valeur globales, notamment, dans les filières à haute valeur technologique ».