Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a pris la tête de la présidence de l‘Union Africain, succédant au Rouandais, Paul Kagamé.
Une présidence que l’Égypte voudrait orientée vers la sécurité et la lutte contre le terrorisme.
C’est un changement de tendance pour l’Union Africaine, après une année de réformes apportées par Paul Kagamé. Le nouveau président de l’UA a changé de cap et promet de faire des avancées sur le plan sécuritaire et en matière de lutte contre le terrorisme.
Le 32e sommet de l’Union africaine s’est ouvert à Addis-Abeba, ce dimanche avec le traditionnel discours du président de la Commission de l’Union africaine. Un discours au cours duquel le président de la commission, Moussa Faki Mahamat a énuméré les différentes crises qui ont secoué le contient africaine ces dernières années.
Il s’est attardé sur le dossier du Sahara Occidental et sur la crise Centrafricaine, deux questions où l’Union africaine a eu un rôle à joué et eu « une avancée remarquable a été constatée ».
Un semblant d’espoir pour le Centrafrique est venu de Khartoum lors du la tenue des pourparlers entre les différentes milices, au moment où le dossier du Sahara Occidental devrait connaître du nouveau, une rencontre concernant cette question étant programmée ce mardi à Addis-Abeba.
Le président de la Commission de l’UA est revenu, d’autre part, sur les actions menées au cours de l’année dernière, dont l’accord sur la zone de libre-échange continentale (ZLECAF) dont « la concrétisation est à portée de main ».
Prenant la parole lors de la plénière d’ouverture du 32ème sommet de l’UA, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gueterres a salué les nouvelles avancées enregistrées dans le continent, ce qu’il a d’ailleurs qualifié de « vent d’espoir qui souffle sur l’Afrique.»
Pour accompagner la présidence égyptienne de Abdel Fattah al-Sissi, le nouveau bureau sera composé de Cyril Ramaphosa, le président sud-africain (1er vice-président) ; le Congolais Félix-Antoine Tshisekedi (2ème vice-président) ; le Nigérien Mahamadou Issoufou (3ème vice-président) et le Rwandais Paul Kagamé (4e vice-président et rapporteur).