Amin Khan dirige une collection « Nous autres » publiée par les Editions Chihab.
Lors de son passage sur Radio M. pour présenter le dernier volume de la collection « Nous autres » qu’il dirige, à savoir Notre rapport au monde, Amin Khan a indiqué que, contrairement aux idées reçues, « les Algériens sont extrêmement ouverts sur le monde ». « Il ne faut pas généraliser. Il y a une fermeture qui est en fait celle des élites politiques et institutionnelles. De facto, il y a les effets de la fermeture subis par la société. Mais les Algériens eux-mêmes sont extrêmement ouverts sur le monde.
On a commencé à le constater dès l’avènement de la parabole jusqu’au cas extrême actuel avec le phénomène de la Harga. Les Algériens savent ce qui se passent dans le monde, ils sont informés et élaborent eux-mêmes leur propre jugement », estime-t-il en soulignant que « le problème de notre société aujourd’hui est qu’elle ne dispose pas des instruments d’expression de son identité et de sa volonté ». Selon lui, « les Algériens non pas peur du monde et la fermeture des ses frontières et sa difficile accessibilité pour les étrangers désireux de la visiter reflètent davantage la fermeture des élites au pouvoir que celle de la société algérienne qui, elle, est ouverte et généreuse.
Amin Khan dirige une collection « Nous autres » publiée par les Editions Chihab. Il a coordonné trois volumes, Notre rapport au monde, Pour un manifeste de l’Algérie heureuse, ainsi que Penser ! auxquels ont participé nombre d’intellectuels algériens dont Said Djaafer, Malika Rahal, Akram Belkaid et Habib Tengour.