La ministre de la Poste a appelé les experts à réfléchir à la meilleure méthode à adopter pour développer la numérisation en Algérie.
« Les établissements bancaires et les entreprises qui veulent rester compétitives sont obligés d’investir dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication, et ce pour atteindre un niveau de performance élevé et assurer une réelle proximité avec les clients », a déclaré lundi le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya lors d’un atelier technique sur la digitalisation organisé en marge du salon Expofinances 2017.
Selon les dires du ministre des Finances, toutes les banques publiques sont engagées dans des projets de développement de leurs systèmes d’information et des systèmes de global banking pour offrir des avantages en termes de sécurité et d’inter-accessibilité. A ce sujet, le ministre a souligné que la banque du développement local (BDL) a déjà basculé vers son nouveau système d’information, la BADR, de son côté, a opéré une migration partielle sur les 70 agences les plus importantes au niveau des exportations. La CNEP-Banque a aussi opéré une migration partielle. La BEA, la BNA et la CPA sont en pleine préparation ».
De son côté, la ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Houda Faraoun, a appelé les experts à réfléchir à « la meilleure méthode à adopter pour développer la numérisation en Algérie ». « Est ce qu’il s’agira de choisir un modèle déjà existant dans les pays développés ? la ministre pense que la digitalisation des systèmes financiers dans certains pays africains « n’a pas amélioré leurs économies, malgré le e-paiement et le m-paiement, par ce que ce qui compte ce n’est pas l’argent en lui-même, mais ce qu’on en fait».
La ministre a estimé que l’Algérie ne pouvait calquer un modèle de digitalisation déjà existant ailleurs, « parce que l’Algérie a sa particularité et une économie très différente, notamment parce que son économie a été basée sur les hydrocarbures ».